chez-robert

Exposition Emmanuel Régent
"Une partie d'un monde auquel, dit-il, je ne croyais pas"

Dans une approche contextuelle fidèle à sa démarche, Emmanuel Régent investit l’espace de chez-robert, pour y révéler un pan de monde énigmatique, entre visible et invisible. Esse est percipi affirmait Berkeley: les choses n’existent que par et dans la perception que l’on en a. Partant de ce postulat, Emmanuel Régent construit une proposition dans laquelle le fil tient lieu de fil d’Ariane. Compression, extension, prolifération, se donnent à voir, existent donc, dans la singularité et la puissance illusoire de notre perception. Chez-robert, plus qu’ailleurs, le monde de la matière est un monde d’apparitions. Les volumes, les rapports d’échelle, les lumières, les textures : il n’y a de spectacle que pour un regard.Un écheveau de fil translucide comme un all-over sculptural. Une masse mystérieuse comme une astéroïde, volumineuse et dense. Une file d’attente en wall-drawing, s’étirant sans fin le long des murs de la galerie. Trois phénomènes, trois manifestations, trois (non-?)évènements qui, produisant des tensions entre leurs différents plans -tensions dans lesquelles se mêlent le virtuel, le réel, le contingent et l’absurde-, nous enjoignent de laisser se dévoiler à nous un monde, ce monde dont on n’avait pas idée.
Marie Deparis-Yafil / Septembre 2009

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Emmanuel Régent exhibition
"Une partie d'un monde auquel, dit-il, je ne croyais pas"

In a contextual approach close to his artistic statement, Emmanuel Régent takes over the whole space of Chez Robert to reveal a part of an enigmatic world, neither visible nor invisible. Esse est Percipi, Berkeley said*: things only exist in and through our perception. From this premise, Emmanuel Régent builds a proposal in which the wire is like the Ariadne’s thread. The compression, the extension, the proliferation are given to be seen, so are existing thanks to  the uniqueness and illusory power of our perception. Here, Chez Robert more than everywhere else, the material world is a world of apparitions. The volumes, the scale links, the lights, and the textures: the show only exists for one eye.
A hank of translucent thread like a sculptural all over, a mysterious mass as a bulky and heavy asteroid, a wall-drawing queue endlessly stretched along the walls. These are three phenomenon’s in their purest meaning, three (non ?-) events producing tensions between the various grounds of this proposal (tensions in which the virtuality, the reality, the contingency and the absurd are combined) and inviting us to discover a world we didn’t know anything of.
Marie Deparis-Yafil / 2009 September