chez-robert

"robert's walls" 

exposition pierre ardouvin
du 19/10/2011 au 04/12/2011

Dans une de ses toutes dernières expositions, au CCC de Tours, Pierre Ardouvin avait déjà réalisé un dispositif qui mettait en branle l’organisation du lieu et tentait, en même temps qu’il s’en prenait à son ordonnancement quelque peu rigide de coffre fort bétonné, de le briser de l’intérieur: il s’agissait pour le coup de s’inspirer de ces labyrinthes de verre des fêtes foraines pour organiser un itinéraire absurde à l’intérieur du centre, rythmé par le son des portes venant claquer bruyamment en composant la bande son de la pièce. De la même manière qu’il reprenait certains indices architecturaux (la cimaise, la blancheur) pour se les ré-approprier à des fins d’édification d’une installation aux allures de décor de film expressionniste, Pierre Ardouvin réitère ici le propos en s’emparant des murs de chez-robert, donnant l’impression que ces derniers reposent les uns sur les autres en un équilibre plus que précaire. Ce faisant, il s’amuse à « mettre en danger » ce centre d’art expérimental dont le principe évoquait déjà l’idée de fragilité… il redouble également la réflexion sur l’essence du white cube dont le projet chez-robert peut s’entendre comme une revisitation. 

Patrice Joly - octobre 2011

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"robert's walls"

pierre ardouvin exhibition
from 19 oct to 04 dec 2011

In one of his latest exhibition, at the CCC in Tours, Pierre Ardouvin had already settled a plan aiming at desorganising this highly-secured place while breaking it from the inside:being inspired by all those glass labyrinths at the funfair, he organised an absurd route punctuated by the sound of slamed doors, composing the sountrack of the room. In the same way as he has already done before, reusing somme architectural means-such as picture moulding or whiteness-in order to create an exhibition inspired by the impressionist film sets, Pierre Ardouvin uses the same means on the walls at chez-robert, creating the impression that they are stackable, having an unstable equilibrum. Thus, he plays with this experimental artistic place, pulting it in a kind of « danger », even if chez-robert already had in itself the concept of frailty. He also puts an emphasis on the thoughts about the original meaning of the « white cube », so this exhibition can also be seen as a reexamination of this « white cube »

Patrice Joly 

translated by Valerie Roselet