chez-robert

surface de potentiel
exposition du 17/07/2014 au 12/10/2014

Bien plus que de jouer de cette sempiternelle question de l’échelle et de ses effets de style, David Renaud a préféré prendre en compte entièrement l’espace chez-robert. Plus que de montrer un petit dans un grand (ou l’inverse), il a pris le parti d’une infinie continuitée. On se souvient des visions du Dr David Bowman lors de son odyssée orchestrée par Kubrick. Ou des différents espaces-temps expliqués dans la belle video de Brian Greene. David Renaud n’a pas travaillé que la dimension de l’échelle, mais a bien ajouté celle du temps dans cette œuvre. Et si l’on se retrouve surpris de sa proposition, c’est que l’on s’est perdu dans les représentations qu’il nous a proposé jusqu’alors. C’est oublier que pour chaque carte, il y a aussi une temporalité, c’est oublier que le Credac était avant une salle de cinéma, ou que Stork était un lieu de vibrations. L’artiste nous représente les espaces dans leurs temps, et, surtout, avec une vision qui lui est propre.... On a pu voir plusieurs soleils dans un espace sphérique clos où, nous retrouvant en leurs coeurs prisonniers, nous vivions l’expérience de cette temporalité, ou du moins de sa vision (à lui) d’une temporalité spatiale. Glissant de peinture de camouflage en costumes de peaux cousues évoquant une autre finalité à notre physionomie actuelle, il se meut aux croisements de notre propre réalité. Allant plus loin encore en nous perdant entre une vision microscopique de cellules se développant et macroscopique d’étoiles devenant supernovae. Et de ce qui pourrait bien être avant l’œuf,
je m’en contrefous... 
nicolas muller, juillet 2014

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surface de potentiel
from july 17 to october 12, 2014
Way more than just playing this perpetual question of the scale and its stylistic effects, David Renaud preferred to embrace completely chez-robert’s space. More than to show a small in a big (or the opposite), he sided with an infinite neverending situation. We may recall the visions of Dr David Bowman during his odyssey orchestrated by Kubrick. As well as the parallel space-times explained in Brian Greene’s beautiful video. David Renaud didn’t only work the dimension of the scale, rather he added that one of the time in this work. And if we find ourselves surprised with his proposal, it is that we got lost in all the representations he offered us until now. It means to forget that for every map, there is also a temporality, to forget that Credac was before a cinema, or that Stork was a place of vibrations. The artist represents us spaces in their times through, especially, his own vision.... We could have seen several suns in a closed spherical space where, loosing us in their hearts detained, we lived the experience of this temporality, or at least the artist’s vision (of his own) of a spatial temporality. Sliding from camouflage painting to selfsewn costumes of skins evoking another ending at our current human shape, he moves through the crossings of our own reality. Even going farther by getting us lost between a microscopic vision of cells developing and macroscopic of stars becoming supernovae. And about what would have been before the egg, I could not care less...
nicolas muller