chez-robert

"dérobades"
Matthieu Clainchard
exposition du 08/03/2011 au 05/06/2011

Adepte des situations biscornues, embrouilles spatiales et autres utopies, Matthieu Clainchard taquine Robert en multipliant chez lui les subterfuges et les machines de vision, et (évidemment) bricole les rapports d'échelles. Il surjoue le dispositif propre de la galerie en bidouillant le contexte, littéralement. l'exposition regroupe donc un ensemble de stratagèmes pataphysiques, de mouvements labyrinthiques et de bifurcations.
Les objets qui, dans les rétroviseurs paraissent plus proches qu'ils ne le sont, nous prouvent que l'accès à un principe de réalité ne signifie pas la connaissance du monde tel qu'il est.
Aussi est-il judicieux d'établir quelque échappatoires:
Déposer dans l'entrée, l'image de sa bicyclette (qui est le hors champs d'une autre prise de vue).
Construire un dérobé en installant dans l'espace un dispositif optique qui révèle l'envers de la galerie.
Inventer une passerelle entre le lieu et l'interface par une œuvre carteloïde.
Affirmer en grandeur nature le réel nécessaire à une pratique artistique. se perdre dans la logique, envisager l'absence même;-)

Vue 1Vue 2Vue 3Vue 4Vue 5

"dérobades"
Matthieu Clainchard
exhibition from 03/08/2011 to 06/05/2011

Admirer of weird situations, spatial tricks and other utopias, Matthieu Clainchard teases Robert by multiplying in his gallery, subterfuges and viewing devices and (of course) plays with the scales.
He overacts the singular framework of chez robert by litterally revising its the context. The exhibition presents a group of pataphisical stratagems, labyrinthine movments and U-turns.
The objects in the mirror which are closer than they seem to be prove that the access to a cerain reality doesn’t mean we can have a view on the world as it is actually.
So, it appears quite wise to spare a few loop-holes :
Put in the hall, an image of his bicycle (that is actually the offscreen of an other picture)
Buildering an hidden door by installing an optic device that reveals the outside of the gallery.
Inventing a bridge between the gallery and the interface within a « carteloïde» work
Emphasizing in real scale the realness that is necessary to practice. Getting lost  in logic, imagining the absence in itself.